Annoncée dès son lancement, l'étude de l'INSEE cofinancée par l'Aract Guadeloupe, livre ses premières analyses. Elle montre que les facteurs de contraintes physiques (port de charges, postures pénibles...) pèsent lourdement sur le travail en Guadeloupe avec 36 % des salariés concernés.

L'expérience de terrain de l'Aract suggère que ces principaux résultats sont liés à des éléments de contenu et de la sociologie du travail propres à la Guadeloupe. Entre autres, le faible niveau de qualification des salariés induit le plus souvent un développement de process de travail peu enrichis qui autorisent peu les initiatives et l'enrichissement du travail d'où le sentiment d'un cadre de travail plus rigide relevé par l'INSEE.

Des secteurs d'activité se distinguent comme l'agriculture et le bâtiment très impactés par les contraintes pesant sur le travail tandis que la population des employés de commerce et des ouvriers cumulent plus souvent plusieurs contraintes.

Une étude qui est donc riche d'enseignements pour les acteurs de travail et de nature à instruire les politiques portées par les partenaires sociaux ou les pouvoirs publics pour améliorer la qualité de vie au travail en Guadeloupe.