Une trentaine de participants (salariés, préventeur, référent handicap, assistante de service sociale, RRH, RP) étaient réunis afin de s’informer et partager leur parcours et vécu vis-à-vis de la maladie et du monde du travail.

De nombreux points ont été évoqués par les intervenantes et les participants :

• La nécessité de mieux informer à la fois les personnes atteintes de MCE mais aussi les entreprises quant aux parcours de soin et dispositifs existants sur le territoire,
• Une nécessité de mettre en place une politique bienveillante et non stigmatisante, avec une volonté de l’entreprise de traiter le sujet sans en avoir peur ou considérer qu’il s’agit de faveurs ou à contrario de complications…,
• La déculpabilisation des personnes afin qu’elles aient accès à et fassent valoir leurs droits en fonction de leurs besoins et incapacités,
• Une stigmatisation du handicap encore bien présente au sein de notre société,
• La pluralité des parcours, des besoins des personnes et des positionnements vis-à-vis de la maladie notamment avec la reconnaissance en qualité de travailleur handicapé (RQTH),
• Le véritable enjeu d’associer le monde associatif et le monde de l’entreprises pour répondre aux mieux aux besoins des personnes atteintes de ces maladies lors de la conception d’espace, d’achat de matériels, d’aménagement du temps de travail etc.
• Une meilleure coordination de l’ensemble des acteurs dans le cadre de la prise en charge et du parcours de soin. Décloisonner pour permettre un meilleur suivi et éviter les ruptures de parcours.

Au vu des besoins exprimés et aux enjeux croissants dû au vieillissement de la population et à la prévalence des MCE, il apparait essentiel que l’Anact continue à se pencher sur les questions des conditions de travail, des collectifs de travail, de prévention de risques et du maintien en emploi.  

Une réflexion sera menée afin de cibler d’avantage les dirigeants de structures et RH…